Intégrer les énergies renouvelables et de récupération dans l’industrie
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Depuis les années 80, dans un contexte marqué par l’accroissement de la volatilité des coûts des énergies et par une attention grandissante portée au problème du réchauffement climatique, l’industrie s’est progressivement mobilisée afin de mieux maîtriser sa compétitivité énergétique et de réduire son empreinte environnementale. Pourtant, même s’il existe quelques belles réussites, le déploiement des Energies Renouvelables et des technologies de Récupération (EnR&R) est encore trop peu avancé dans ce secteur.
Ainsi, l’ADEME a décidé de réaliser une étude, produite par le cabinet Enea Consulting en collaboration avec Kerdos Energy, afin d’informer les industriels sur les possibilités offertes par ces technologies. Après un travail de cartographie des technologies disponibles pouvant être mises au service des différents besoins des industriels, l’étude s’est attachée à décrire leurs forces et leurs faiblesses au regard de critères prédéfinis. L’objectif de l’étude était d’identifier les freins à surmonter et les leviers à activer pour faciliter leur développement, tout en étayant les enseignements au moyen de retours d’expériences issus de cas réels.
Ainsi, à la lecture du rapport, le lecteur pourra se rendre compte qu’il existe de nombreuses technologies EnR&R, relativement matures, permettant de produire et d’auto-consommer de l’énergie sur un site industriel, que ce soit de la chaleur ou de l’électricité. Avec l’aide des mécanismes de soutien (CEE, Fonds Chaleur, Appels d’Offre CRE ou autres dispositifs fiscaux), investir sur des EnR&R peut s’avérer rentable sur le long terme dans de très nombreux cas, ces projets permettant par ailleurs de réduire les émissions de CO2 et de développer une image d’entreprise responsable.
Le lecteur pourra aussi découvrir que, même si les technologies EnR&R ne sont pas forcément faciles à intégrer, ou à exploiter, l’ensemble de ces difficultés (techniques, contractuelles, économiques) peuvent être surmontées. C’est ce que les études de cas ont pu clairement révéler, surtout quand on associe les technologies EnR&R avec les solutions conventionnelles. En effet, alors qu’elles apparaissent implicitement dans une situation de concurrence les unes par rapport aux autres, ces technologies doivent surtout être considérées comme complémentaires les unes des autres, les forces des unes contrebalançant les faiblesses des autres.